Partout au Canada, les infirmières et infirmiers travaillent par quarts de travail où les affectations de patients sont dangereusement élevées, non réglementées et incohérentes d’une province à l’autre. Il en résulte une tendance à l’échelle nationale de retards de soins, de détresse morale, d’épuisement professionnel et de démissions croissantes, mettant en danger les patients et le personnel infirmier.
Les données probantes montrent clairement que les ratios infirmières-patients prescrits par la loi et financés sauvent des vies, améliorent les résultats pour les patients et maintiennent le personnel infirmier au sein de la profession. Qu’il s’agisse de nouveaux diplômés qui entrent dans un système déjà en crise ou d’infirmières expérimentées qui se démènent pour assumer des charges de travail impossibles, le message est le même dans toutes les provinces et tous les territoires. Les ratios sécuritaires ne sont pas facultatifs. Ils constituent le fondement des soins sécuritaires, dignes et durables.
Les infirmières et infirmiers de chaque province demandent aux gouvernements de mettre en œuvre des ratios infirmières-patients exécutoires. Non pas des lignes directrices ou des suggestions, mais une politique qui respecte des normes fondées sur des données probantes. L’avenir des soins infirmiers et la sécurité des patients à l’échelle nationale en dépendent.
Les ratios infirmières-patients sécuritaires ne sont pasfacultatifs, ils sont essentiels. Les ratios sauvent des vies, réduisentl’épuisement professionnel et garantissent que le personnel infirmier peutfournir les soins de qualité que chaque patient mérite. »
Linda Silas,
Présidente de la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et infirmiers